TRAIT D'UNION
UNE ASSOCIATION
DU QUOTIDIEN
TRAIT D'UNION
UNE ASSOCIATION
DU QUOTIDIEN
Cet été, l'association Trait d'union a rassemblé plus de 50 personnes lors de sa fête. La journée a été agréable : participation d'un chanteur-auteur- compositeur, activités telles que tennis de table, flippeur, jeux de boules et pour d'autres : moment de détente sous le barnum. Bien sûr chacun des participants a apprécié le méchoui.
Lors du repas, Philippe PHALIPAUD, Président de l'association a évoqué le rôle de l'association et ses activités. Il a rappelé qu'avec Trait d'union les actions sont collectives ce qui est le contraire de la formule « seul au monde ». Dans son discours, il a abordé les difficultés financières dans les villages concernant l'assainissement, l'endettement des communes dus au désengagement de l'Etat.
Il a demandé aux élus de ne pas se soumettre mais de résister en s'indignant devant cette crise. Il a énuméré toutes les actions en cours et souhaite que chacun soit vigilant pour protéger son canton contre l'appétit des multinationales (gaz de schiste, éoliennes, etc) mais aussi contre les banques qui se comportent comme des tiques en se gorgeant sur le dos des communes. Il a rappelé le rôle après la guerre du Conseil National de la Résistance et la mise en place de son programme comme socle de référence pour la société française.
Le Président de l'association a annoncé la distribution d'affaires scolaires à la rentrée pour Villeneuve, Verdelot, Sablonnières, Bellot, Hondevilliers. C'est un effort supplémentaire que fait l'association, nécessaire devant une telle situation économique et sociale qui se détériore. Dans son discours, il a indiqué la dégradation du système scolaire et les conséquences des suppressions d'emplois, le manque de professeurs en prenant comme exemple le collège les Creusottes qui a terminé cette année avec 2000 heures de cours non effectuées et un taux de réussite de 60% au brevet des collèges ce qui en fait l'un des derniers de notre département.
Il a rappelé le besoin de renforcer l'association pour défendre le quotidien et proposer d'autres choix. Il a terminé son discours en mentionnant que de nombreuses adhésions avaient eu lieu ces derniers mois à l'association. Un appel est lancé aux habitants du canton pour s'organiser et se défendre.
La rentrée scolaire est un moment important pour les parents et enfants. Beaucoup de parents, avec ce monde en crise et incertain sont angoissés pour la réussite et l’avenir de leurs enfants.. Devant un tel enjeu, la FCPE affirme que les rapports entre l’enfant, l’Ecole et la société doivent répondre aux principes fondateurs de la République. L’Ecole doit transmettre des valeurs communes, au premier rang desquelles la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité. Le principe de gratuité reste fondamental. Nous affirmons que l’enfant est au centre du système éducatif.
L’Ecole Publique doit développer l’esprit critique et la curiosité pour former des citoyens qui contribuent à la construction d’une société solidaire, démocratique et respectueuse de l'environnement. Au-delà des savoirs qu’elle transmet, l’Ecole apporte à tous des repères et des moyens pour vivre en société : s’exprimer, analyser, comprendre, construire avec d’autres sur la base des savoirs acquis.
C'est pour toutes ces raisons que la FCPE avec la participation financière de l'association TRAIT D'UNION renouvelle une distribution d'un équipement scolaire à chaque enfant de la grande section de maternelle au CM2.
Cette initiative permet de créer un lien de sensibilisation sur l'avenir de l'école publique. Cette année beaucoup de parents ont ressenti les hausses de l'énergie, des produits alimentaires, mais aussi celles des fournitures scolaires ( +3.5 à 6,8% suivant les confédérations des familles et indices de prix)
Depuis plusieurs années, la FCPE dénonce la dégradation du système scolaire. Cette année pour la rentrée ce sont 16 000 postes non remplacés soit un total de 65 000 supprimés depuis 2007. Il faut arrêter de nous faire croire que notre pays a le plus grand nombre d'enseignants. D'après les sources de l'OCDE la France est classée dernière des pays de l'OCDE.
Le bilan que nous pouvons dresser, c'est une dégradation du niveau scolaire dans notre vallée, les conséquences sont dues aux suppressions des heures de cours du samedi matin, les suppressions des RASED. Moins d'intervenants en langues vivantes par exemple conduisent à plus en plus de décrochages et d'échecs scolaires. Tout est réduit en peau de chagrin, y compris la formation des nouveaux enseignants.
Nous sommes forcés de constater qu'au Collège « les Creusottes », l'échec scolaire est très important. Cette année le bilan du Brevet des Collèges est catastrophique, 60% des collégiens ont été reçus, c'est le plus bas niveau du département, environ 25 élèves de 3ème sont obligés de redoubler. Dans les autres niveaux : de la 4ème à la 6ème le bilan n'est pas meilleur.
La dégradation a atteint un tel sommet que pendant l'année scolaire précédente, ce sont près de 2 000 heures (année 2009-2010 soit 800 heures) de cours qui n’ont pas été effectuées et principalement dans des matières essentielles comme le français et les mathématiques. Les raisons sont qu'il n'y plus de professeurs ni de remplaçants. Le Principal du collège est obligé de recruter par tous les moyens, y compris en faisant appel au Pôle Emploi. L’Académie de Créteil ne répond plus aux demandes ! Les appels téléphoniques, les courriels, les fax n’y font rien......
Le Ministre Luc CHATEL a beau faire des effets d'annonces, comme par exemple de personnaliser l'enseignement, de donner à chaque jeune le moyen de construire son parcours de formation, faudrait-il encore avoir des enseignants en nombre ou présents pour répondre aux besoins des élèves. Ce n'est pas en supprimant les aides personnalisées RASED dans les écoles primaires et en rabotant les dotations horaires (DHG) dans les collèges, en supprimant des postes d'enseignants que la situation va s'améliorer.
Monsieur le Ministre Luc Chatel ne doit pas vivre dans le même monde que nous, car pour lui la situation de l'Education Nationale s'est améliorée. Avec une telle pratique, on peut douter des promesses du Président de la République de diviser par 3 le taux d'échec scolaire.
Dès à présent nous allons rester très vigilants et mobilisés, nous appelons les parents à nous rejoindre pour défendre l'enseignement public.
Nous déclarons trois principes fondamentaux
Dans certains cas, en absence de réseaux d’égouts, pour une résidence secondaire isolée, par choix personnel, l’épuration par lagunage et peut etre couplée avec une installation exitante. Elle peut s’avérer un choix tout à fait judicieux, économique et écologique. Le principe est simple et l’ensemble peut être réalisé par le propriétaire du terrain ou collectif pour des hameaux ou pour des petites collectivités.
Les eaux collectées et destinées à être traitées proviennent des toilettes (eaux vannes), salle de bain, cuisine (eaux grises). Deux fosses septiques (décantation des MES et fermentation) recueillent les différentes eaux, celles-ci sont ensuite évacuées vers trois bassins de traitement. L'épuration est réalisée, tout d’abord, par des bactéries (transformant la matière organique) et ensuite, par des végétaux aquatiques, qui assimilent les nitrates et phosphates transformés par les bactéries. Beaucoup d’avantages (coût, auto-gestion, lagune plantée décorative)
Il y aura sans doute des modifications de la législation dans les années à venir, du fait de l’harmonisation européenne (certains pays – Belgique notamment - sont en avance sur ce sujet) et devant l’augmentation constante des quantités d’eau à traiter par des stations d’épuration qui sont en limite de saturation.
Au niveau individuel, dans les hameaux ou les petites collectivités locales , pour être efficace, l’eau doit rester suffisamment longtemps (plusieurs jours) dans les bassins, sinon l’épuration est incomplète. Il faut compter de 5 à 10m² de lagune (pour l’ensemble des bassins) par habitant ! Pour améliorer le processus de traitement des eaux.
Les bassins doivent être étanches, avec une surface assez importante (ne pas sous-dimensionner à la réalisation) et peu profonds (de 1,50 m à 0,40 mètre). Le premier bassin permet de stocker les boues (on doit utiliser au préalable un déshuileur si la fosse septique est à plus de 15 m de l’habitation). Les bactéries vont fragmenter et transformer ces déchets. Le second bassin planté permettra la minéralisation des boues , la dernière lagune sera plantée et permettra l’assimilation des nitrates, phosphates ainsi que l’assainissement de l’eau au niveau des germes pathogènes. L’eau traitée pourra ainsi être évacuée dans le sol ou servir à alimenter un bassin décoratif.
On peut utiliser plusieurs systèmes de circulation de l’eau :
Par déversement sur le substrat (pierre de lave) avec un filtre planté de roseaux (8 à 9 plants au m²Par écoulement horizontal, l’eau circule en dessous du niveau du filtre au niveau des racines. Utilisation de différentes espèces de plantes (scirpus, phragmites, typha, iris…)
Par stagnation, l’eau est visible, 30-40 cm, les végétaux aquatiques sont plantés dans un substrat poreux. L’efficacité de la lagune à macrophytes est moindre.
Le marais reconstitué est un mixte. L’eau est déversée par le dessus (circulation verticale), puis circule horizontalement (bassin avec un fond en pente) vers une évacuation qui peut alimenter un bassin naturel. Tout au long de sa circulation, l’eau est filtrée par différentes espèces de végétaux (scirpus, phragmites, typha, iris, menthe, acorus, carex…)
Bien sûr, pour pouvoir fonctionner, il faudra, au quotidien, avoir la main très légère dans l’utilisation des produits ménagers (javel, ammoniaque, détartrant, liquide vaisselle, poudre à laver…) afin de conserver une filtration biologique de qualité. De même il ne faut jamais jeter de déchets solides ni de restes de peinture, solvants, white-spirit…) qui vont nuire au bon fonctionnement de la station.
Des ensemencements réguliers en bactéries hétérotrophes sont nécessaires comme pour toute fosse septique qui sera vidangée tous les 4-5 ans environ.
Les eaux de pluie ne doivent en aucun cas transiter par la station d’épuration et les lagunes, une variation brutale du débit d’eau rendrait inefficace le traitement. Elles peuvent être valorisées (stockage) en vue de l’arrosage du jardin ou pour une utilisation domestique ou servir à remplir le bassin naturel après décantation.
TRAIT D'UNION
LE CONTRAIRE DE SEUL AU MONDE
Beaucoup d'entre vous se posent la question : où en est l'assainissement ? Il faut dire que beaucoup de maires ne sont pas très bavards sur ce sujet. Si certains ont fait des réunions publiques comme à Hondevilliers, Verdelot.... pour d'autres comme à Villeneuve sur Bellot, c'est le "silence radio".
Pour certaines communes les décisions ont été vite expédiées, et sans aucune étude de prix en collectif pour les hameaux, mais ils ont estimé que cela leur paraissait trop couteux !!!. Depuis très longtemps le dossier assainissement aurait du être pris en compte. Mais à chaque fois ce problème a été repoussé à plus tard. Aujourd'hui tout est à réaliser et cela risque de nous coûter très cher !!!
C'est avec juste raison que la population s'inquiète des couts des travaux à réaliser et les conséquences financières pour la commune avec des répercutions sur les impôts ou par différentes taxes. Les petites communes rurales ont été littéralement abandonnées par les pouvoirs publics.
Concernant les procédures d'études ou de projets, très peu de gens ont été avertis de la présence du commissaire enquêteur dans chaque village comme à Bellot et malheureusement d'autres exemples du même genre sont à déplorer. Nous n’avons pas eu la possibilité de faire des réunions publiques car les salles étaient toujours occupées, mais nous nous sommes aperçu que pour d'autres, elles étaient disponibles comme à Orly sur Morin.
Bref, nous avons bien compris que le sujet de l'assainissement est un sujet qui inquiète et fâche la population. D'ailleurs pour se débarrasser du problème de l'assainissement individuel, désormais c'est de la responsabilité de la communauté de communes de la Brie des Morins nouvellement désignée par les maires ou leurs représentants. Désormais Monsieur Jean Georges Denizot sera chargé du dossier de l'assainissement individuel. Cela ressemble à une méthode pour se débarrasser d'un dossier douloureux et sensible pour chaque commune.
Nous pensons que ce dossier épineux aurait du faire l'objet d'une concertation avec les habitants comme par exemple dans le hameau de Doucy, Replonges, La Noue, Boitron......etc... Comment se fait-il que des hameaux comme le Vautron et la Chénée auront l'assainissement collectif et pas dans certaines autres communes ou hameaux ?
Nous constatons des différences de prise en compte des besoins de la population. Comment se fait-il que certains ont payé 104,60€ pour le contrôle des installations individuelles à Verdelot, 42,20 € à Villeneuve, 105,50€ dans d'autres communes, et pour d'autres des contrôles avec une périodicité tous les 10 ans comme dans le pays Provinois, tous les 4 ans dans notre canton et tous les huit ans à Verdelot. Ces disparités de traitement créaient des injustices alors que la loi sur les contrôles vient d'être modifiée à 10 ans. C'est pour ces raisons que nous souhaitons que ce dossier de l'assainissement soit pris en compte comme grands travaux nationaux et par l'État.
Nous avons envoyé des courriers aux maires du canton concernant la redevance du premier contrôle. Seul, le maire de Verdelot a officiellement protesté auprès de l'agence de l'eau. En ce qui concerne tous les autres maires, aucun courrier ne nous a été adressé pour nous informer de leurs interventions auprès de l'agence de l'eau Normandie - Seine.
Pourquoi ce silence alors que la population attend des réponses ? Le mandat d'élu ne serait-il pas de répondre à ses administrés ? Nous avons vu apparaitre des nouvelles taxes pour l'assainissement collectif dans certaines communes.
Dans d'autres communes, il n'y a eu aucune information préalable à la population, les élus ont pris la décision de facturer par l'intermédiaire du SIANE de Rebais une redevance fixée à 23,21€ et une part variable suivant la consommation d’eau afin de prétendre dans les colonnes de leur Bulletin municipal que les impôts n'ont pas augmenté.
Autre injustice de cette facturation : pour certaines communes comme à Villeneuve sur Bellot, la part fixe est de 23,21€, à Sablonnières elle est de 50€ avec une part variable qui est facturée suivant la consommation d'eau. Cela crée des disparités entre chaque habitant.
Trois exemples:
Le premier est locataire: C'est une famille de 5 personnes avec 3 enfants, la consommation d’eau est importante (machine à laver, baignade, douche, vaisselle, etc....). Cette famille n'est pas propriétaire des lieux, pourtant elle va participer à la conformité des installations de la maison.
Le deuxième est propriétaire: C'est un couple à la retraite, la consommation est modérée avec peu de vaisselle à laver, une machine à laver quelques fois par semaine, etc...... )
Le troisième est propriétaire d'une résidence secondaire: Il vient parfois pendant la période d'été, pendant certains week-ends du printemps et de l'automne et pendant les grandes vacances. Sa consommation d'eau est très réduite car ils sont peu présents. Il payera très peu les installations réalisées dans la commune.
Les trois familles ont la même installation, qui a coûté le même prix pour la réaliser et la raccorder à la même station d'épuration. Alors pourquoi créer une disparité entre chaque habitant et calculer le remboursement des installations en fonction des m3 consommés.
Imaginez que l'on vous facture et qu'on calcule le prix du M3 de gaz de ville par rapport à votre consommation et la longueur parcourue pour arriver chez vous, le prix du timbre postal par kilomètre parcouru, le prix du M3 d'eau en fonction de la distance parcourue dans les tuyaux, la taxe des ordures ménagères en fonction du poids dans votre poubelle, etc....... C'est pour cette raison que nous demandons le prix unique pour tous, comme l'avait décidé après la guerre le Conseil National de la Résistance.
Notre association a élaboré des propositions remises au commissaire enquêteur. Dans certaines communes, entre autres nous avons proposé que des hameaux puissent bénéficier d’un assainissement collectif comme à la Couarde des communes de Verdelot et Veils Maisons. Cela est identique à la Trétoire et Orly su Morin et dans d'autres communes.....
Quand nous abordons avec certains élus le choix entre un installation collective et une individuelle, la première phrase prononcé est qu'un assainissement collectif coûte trop cher dans les hameaux.
Trait d'Union a réalisé une étude à partir des documents de Test Ingénierie, société chargée par les communes pour faire cette étude. Je prendrai comme exemple le Hameau de Replonge de la commune de Verdelot.
L'une des propositions est une solution collective avec 26 raccordements pour un montant de 381 325€ Hors Taxe (les communes se font rembourser la TVA)
Si on calcule le ratio par habitant, cela revient à 5 608 € HT
Pour un assainissement non collectif, le montant total des travaux est de 354 000€ HT mais attention chaque propriétaire doit payer la TVA
Le ratio par Habitant est de 5 206€ HT il faut y ajouter la TVA de 5,5% cela revient à 5 888,33€
On peut constater très peu de différences entre les deux types d'installation. Alors pourquoi refuser cette solution quand au Vautron et la Chénée de Sablonnières cette solution a été retenue ? C'est pour cette raison que Trait d'Union vous interpelle pour demander aux élus que la solution collective d'assainissement soit étudiée sérieusement.
Le dernier point est les conséquences écologiques et économiques de ces installations. Nous vous informons que l'épandage n'est pas fait pour durer très longtemps. Sa durée de vie est environ d'une dizaine à une quinzaine d'années suivant son utilisation. Sur ce lieu, finis les légumes, les arbres fruitiers, haies, etc... Si vous avez un puits, vous risquez une pollution et tous les quinze ans la pelleteuse viendra chambouler votre jardin pour refaire l'épandage. Il faudra prévoir l'entrée des engins et envisager de casser le mur d'entrée de votre propriété, etc. Concernant les aides elles ne peuvent être accordées qu'une seule fois.
Pendant la période des élections cantonales, certains candidats ont tenu à rassurer les électeurs en donnant des informations qui ne reflètent pas la réalité concernant les aides. Certains élus ont avancé des chiffres comme par exemple 60% de l'agence de l'eau et 20% du conseil général soit un total de 80%. En fait le calcul n'est pas celui qu'on vous a indiqué.
Les aides accordées par l'agence de l'eau sont de 60% sur une somme forfaitaire de 9 535€ et une autre aide du conseil général qui peut atteindre 2 200€ soit 20% à condition que les tuyaux d'écoulement ne dépassent pas 50 mètres, ce qui correspond à environ 57% des travaux subventionnés.
Certains travaux ne sont pas subventionnés tels que l'enlèvement de l'ancienne fosse, l'ancien épandage, l'accès au terrain (mur, grillage, haie, etc....) l'arrachage d'arbres, le rebouchage et la remise en état du terrain, les travaux à l'intérieur de la maison (séparation pluviale et eau usée).
Nous avons entendu un maire indiquer à ses concitoyens avoir une solution "miraculeuse" grâce à une station d'assainissement de fabrication belge. D'après lui, l'eau qui sortait de cette station belge était buvable. Comment peut-on affirmer de telles choses, alors que cette installation n'a rien de miraculeux étant une micro station. C'est une véritable histoire belge et ce n'est pas la cour des miracles! Les micro stations nécessitent un entretien, consomment de l'électricité et ont besoin d'être vidangées plusieurs fois dans l'année.
Avec l'assainissement individuel, ce n'est pas une solution écologique car elle ne peut pas retraiter les eaux polluées de lessive, les antibiotiques, les effets de la pilule contraceptive sur l'environnement, les nitrates et tous autres produits utilisés quotidiennement.
Il y aura régulièrement des nouvelles mises aux normes. Nous ne voulons pas avoir des conséquences écologiques par un mitage dans nos campagnes avec ce type d'installation. Déjà les experts ont indiqué le risque de pollution des nappes phréatiques comme à Bellot. N'oublions pas que nous sommes dans une région qui est le réservoir de la région Ile-de-France. Il faut protéger notre richesse, c'est pour ces raisons qu'il ne faut pas attendre les catastrophes pour réagir.
Trait d'Union requiert la réouverture du dossier de l'assainissement, nous allons demander une entrevue auprès de Monsieur Jean Georges Denizot qui est aujourd'hui le responsable de l'assainissement individuel sur l'intercommunalité.
Nous ne pensions pas découvrir un jour un tel bâtiment construit à proximité d'une église classée au centre ville de Villeneuve sur Bellot. Nous avons vu arriver le 12 Décembre 2008 un chargement exceptionnel de charpente et de plaques de bardage de couleur verte. On aurait pu croire que le chauffeur s'était trompé de lieu de livraison : pas du tout, il livrait la future structure destinée à couvrir le terrain de tennis.
Beaucoup ont été étonnés de découvrir ce bâtiment qui ressemble plus à un bâtiment agricole ou industriel de couleur verte très "flashy" et mis à proximité d'une école alors que certaines classes attendent depuis plusieurs années d’être reconstruites.
En effet, depuis 2003, tous les parents espéraient que ces classes préfabriquées en fibrociment amianté seraient remplacées rapidement. Les promesses de voir de nouveaux bâtiments ont été reportées chaque année. Désormais, Il est envisagé de les construire vers les années 2013. La priorité a été par la municipalité de réaliser un géant vert.
Nous sommes étonnés que les Bâtiments de France puissent donner une autorisation pour la construction d’un tel bâtiment, sachant les difficultés rencontrées par les habitants du centre ville qui doivent respecter le tuilage de leur maison, la couleur des murs et des volets et ce, pour un grand respect du cadre de vie. C'est pour cette raison que nous l'avons baptisé le "GÉANT VERT".
Nous ne pouvons que constater que ce bâtiment ressemble à une structure "type agricole" Il est visible de la route de Montflageol, de la route départementale venant de Bellot ou du monument aux morts. Bref, nous nous sommes posés la question : pourquoi un tel investissement sur ce lieu ?
Plusieurs autres endroits auraient pu être utilisés pour implanter cet équipement sportif, voire remplacer le bâtiment existant à proximité du collège qui prend l'eau car il n'est plus étanche et n'a plus d'électricité pour le chauffage. Vous savez bien que l'eau et l'électricité ne font pas bon ménage! Mais le choix a été tout autre : c'était d'installer le GÉANT VERT à proximité de l'école.
Ce n'est pas un fait du hasard si on l’a construit près de l'école primaire. Cela avait un avantage, c'était d'obtenir des subventions par le département en faisant croire que le court de tennis serait réalisé en priorité pour les activités sportives des enfants de l'école primaire. C'est pour cette raison qu'il a été appelé "salle multi raquettes".
Mais nous savons qu'un projet de construction de nouvelles classes est prévu à proximité de l'école maternelle. Alors les heureux et seuls bénéficiaires des installations seront le Tennis Club de Villeneuve présidé par le Maire Adjoint Monsieur GALEB.
En fait l'association sportive ne pouvait plus contracter d'emprunt, elle doit déjà rembourser un crédit pour le court N°2 d’un montant annuel de 2447,04 €. La seule possibilité d'avoir des installations couvertes était que la municipalité fasse construire et emprunte pour ce bâtiment. Le coût total de cette installation aura été de 370 000€, somme à laquelle il faut ajouter le grillage qui a été refait dans la cour de récréation, les 5 000 € des filets de protection à l'intérieur du bâtiment et la peinture au sol.
Certaines rumeurs ont circulé selon lesquelles le Tennis Club remboursait le crédit pour un montant de 4 000 €. En fait c'est une location car une municipalité n'a pas le droit d'emprunter pour une association, la loi l'interdit. La municipalité est propriétaire des lieux. En somme, le loyer du Tennis Club représente mensuellement 333,33 € par mois ce qui n'est pas très cher en comparant cela à un loyer pour se loger.
Pour Trait d'Union, nous sommes étonnés de constater que le bâtiment soit sous- loué par le Tennis Club. En effet, il reloue les heures de tennis dans le court couvert. Les tarifs sont de 100 à 125 € suivant les créneaux horaires. D'autres part, notre surprise a été grande de découvrir que le Tennis Club loue des emplacements publicitaires dans le bâtiment pour un montant de 200 € par panneau. Cela nous interroge et nous essayons de comprendre qui est le propriétaire des lieux, qui en tire des bénéfices ? Les enfants de l'école primaire? La population Villeneuvoise? Pourquoi les villeneuvois devraient-ils payer la location du tennis alors qu'il est compté dans leurs impôts !!!
Nous pensons que la population n'a pas fini d’aller de surprises en surprises ! Le nombre de Villeneuvois qui peuvent utiliser les équipements sportifs du tennis mis à disposition par la commune comptaient à la mi-février 60 pratiquants dont 25 villeneuvois. Pourquoi un tel investissement pour à peine 2% de la population ? L'essentiel des pratiquants vient de toute la région. Certains adhérents habitent Guérard, La Ferté sous Jouarre, Choisy en Brie, Bellot, Montolivet, Marigny en Orxois, Chauffry, Verdelot, Jouy sur Morin, Coulommiers, Montmirail, etc......
LISTE DES ADHERENTS DU TENNIS CLUB
1 Marie Dominique 702602 X 30/1 VERDELOT
2 Marilyn 4103114 F 30/1 BELLOT
3 Martine 5499079 J 30/3 VILLENEUVE SUR BELLOT
4 Helene 2566181 B 30/3 VERDELOT
5 Emilia 5499067 W 30/3 VERDELOT
6 Florence 1500877 M 30/4 VERDELOT
7 Anna 4103105 W 30/5 VILLENEUVE SUR BELLOT
8 Patricia 7034023 B 30/5 VILLENEUVE SUR BELLOT
9 Flavie 5499065 U 30/5 VERDELOT
10 Sabrina 4432312 E NC COULOMMIERS
11 Victoria 5279393 V NC VILLENEUVE SUR BELLOT
12 Alix 5985023 J NC VERDELOT
13 Romy 8232681 R NC BELLOT
14 Eloïse 5985699 U NC VERDELOT
15 Caroline 7888487 S NC VILLENEUVE SUR BELLOT
1 Vincent 6282755 F 15/3 GUERARD
2 Florian 9842498 S 30 LA FERTE SOUS JOUARRE
3 James 5827493 F 30/1 CHOISY EN BRIE
4 Marc 5672831 V 30/1 VILLENEUVE SUR BELLOT
5 Gregory 9842488 F 30/1 MONTOLIVET
6 Leonard 4103115 G 30/1 BELLOT
7 Cédric 8625282 F 30/2 BELLOT
8 Jeremy 5279404 G 30/2 VILLENEUVE SUR BELLOT
9 Hervé 5499085 R 30/2 VILLENEUVE SUR BELLOT
10 Lucas 4714165 S 30/3 BELLOT
11 Marc 5044814 T 30/3 VILLENEUVE SUR BELLOT
12 Jean Baptiste 5044810 N 30/4 VILLENEUVE SUR BELLOT
13 Philippe 3809846 L 30/4 VILLENEUVE SUR BELLOT
14 Jacques 5658249 V 30/5 VILLENEUVE SUR BELLOT
15 Lucien 1279802 N 30/5 MARIGNY EN ORXOIS
16 Alain 2570155 W 30/5 BELLOT
17 Paul 9842486 D 30/5 VILLENEUVE SUR BELLOT
18 Henri 5597854 Y 40 JOUY SUR MORIN
19 Luc 5757531 K 40 CHAUFFRY
20 Gauthier 4103155 A NC VERDELOT
21 Paul 5044793 V NC VERDELOT
22 Marcel 702615 L NC MONTMIRAIL
23 Loic 5044812 R NC VERDELOT
24 Steven 5985086 C NC VILLENEUVE SUR BELLOT
25 Antonin 6590864 G NC VILLENEUVE SUR BELLOT
26 Aymerick 5985268 A NC VILLENEUVE SUR BELLOT
27 Alexandre 5985317 D NC VILLENEUVE SUR BELLOT
28 Ludovic 6742667 K NC MARIGNY EN ORXOIS
29 Sylvain 6096026 P NC VILLENEUVE SUR BELLOT
30 Adrien 5279377 C NC SABLONNIERES
31 Lucas 5279378 D NC SABLONNIERES
32 Joel 1012401 K NC ORLY SUR MORIN
33 Daniel 5654576 C NC VILLENEUVE S/BELLOT
34 David 7241775 U NC VILLENEUVE SUR BELLOT
35 Georges 5757530 J NC VILLENEUVE SUR BELLOT
36 Maxime 7706280 R NC SABLONNIERES
37 Hugo 7922264 F NC SAINT BARTHELEMY
38 Henry 8232979 P NC VILLENEUVE SUR BELLOT
39 Jordan 5044818 X NC VILLENEUVE SUR BELLOT
40 Damien 5448500 G NC LA FERTE SOUS JOUARRE
41 Oscar 9842485 C NC VILLENEUVE SUR BELLOT
42 Maxime 6590231 U NC VERDELOT
43 Henri 5722122 X NC VERDELOT
44 Alain 5720291 G NC SABLONNIERES
45 Didier 6789026 A NC VILLENEUVE SUR BELLOT
Nous ne sommes pas opposés à des équipements sportifs subventionnés par la municipalité à condition qu'ils servent à un grand nombre d'habitants de la commune. Il en est de même avec le centre de loisirs et autres installations. La commune de Villeneuve est souvent mise à contribution et en profite presque exclusivement un certain nombre d'habitants des communes alentour.
Pourquoi ne pas créer des équipements ou des installations en coopération avec les autres communes (SIVOM) ? Pourquoi le gymnase du SIVOM à proximité du collège les Creusottes n'a- t'-il pas été réparé? alors qu'il possède un court de tennis dans cette salle. La priorité n'aurait-elle pas été de réparer le toit qui n'est plus étanche et de remettre en marche le chauffage qui a été débranché pour la sécurité ?
Est-il normal de faire faire du sport dans ce bâtiment avec des températures de 2° et de ne pas avoir d'eau chaude pour prendre une douche ou se laver les mains ?
Pourquoi une multiplication d’installations couteuses dans les communes de notre région ? Nous nous apercevons que certains villages comme Bellot, Montolivet, Verdelot ont déjà des courts de tennis, pour certains ils ne sont pas souvent utilisés.
Cela comporte aujourd'hui des conséquences pour la commune de Villeneuve sur Bellot, car elle a les plus grandes difficultés à trouver des financements et subventions pour la construction des nouvelles classes et certains autres travaux qui sont devenus bien nécessaires et urgents. Souvent il y a des choix à faire et par ordre de priorité.
Nous terminerons cet article par la déclaration de Monsieur Jean Claude LAPLAIGE qui concluait son discours lors de l'inauguration: "Le centre de loisirs, la salle multi raquettes : la commune participe activement à son développement culturel et sportif et sa population n'a qu'un mot à dire: merci!!".
Déclaration de Monsieur LAPLAIGE
L’année scolaire se termine, dès à présent nous pouvons dresser un premier bilan. Nous constatons une dégradation dû système scolaire et vous avez du vous en apercevoir. Beaucoup de parents et d'enseignants demandent des moyens de fonctionnement, et se mobilisent contre les fermetures de classes et particulièrement dans les zones rurales.
Des menaces pèsent sur l'avenir des écoles maternelles, l'éducation prioritaire, la disparition des réseaux d'aides spécialisées des enfants en difficultés (RASED).
Dans une période de crise économique, chacun d'entre nous constate la difficulté à trouver un emploi pour entrer dans la vie active. L'Education Nationale doit répondre aux besoins de formation de chaque enfant et plus particulièrement se soucier de ceux qui sont en difficultés scolaires.
EDUCATION: NOTRE PAYS EN DANGER
Les choix dans notre pays sont avant tout idéologiques, le service public d'éducation n'est plus une priorité. S'il en fallait une preuve, il suffit de constater que le gouvernement vient de distribuer plus de 3 milliards d'euros au privé, tout en continuant à supprimer des postes dans l'enseignement et restreindre les moyens financiers dans le secteur public.
Cette année ce sont 11 000 postes, l'année prochaine ce seront 16 000 postes programmés pour être supprimés, soit au total plus de 65 000 postes disparus depuis 2007. Il n’est donc pas étonnant d'avoir des classes sans professeurs pendant plusieurs semaines. Il n'y a plus de remplaçants !!L'ampleur des dégâts est en train de se voir sur une génération en grande détresse et manquant d’une perspective d'avenir dans notre pays.
Il suffit de constater que d'autres pays et dans un contexte tout aussi difficile sinon plus, prennent des orientations différentes. Ainsi en Inde, ils ont lancé un plan de recrutement de plus d'un million d'enseignants. L'Allemagne, quant à elle, va accroître de douze milliards d'euros son budget consacré à l'éducation d'ici 2013, afin d'atteindre un objectif de 10% de son produit intérieur brut (PIB) en 2015. Enfin, le Québec a décidé de diminuer le nombre d'élèves par classe en ne dépassant pas 20 élèves dans les quartiers défavorisés.
L'OCDE: LA FRANCE DERNIERE
Il faut arrêter de nous faire croire que dans notre pays, nous aurions le plus grand nombre d'enseignants. D'après les sources de l'OCDE la France est classée dernière des pays de l'OCDE. Non il n'y pas de mammouth à dégraisser avec trop de fonctionnaires!
LE MAMMOUTH N'A PLUS QUE LA PEAU ET LES OS
En fait, à force de dégraisser le "mammouth", il n'y a plus de remplaçants. Chaque établissement doit trouver une solution. L'année dernière, Monsieur le Principal du collège « les Creusottes » de Villeneuve sur Bellot avait dû faire appel au Pôle Emploi pour recruter des personnes ayant un niveau de compétences. Personne n’ayant reçu quelque formation spécifique de l'Éducation Nationale (UIFM) le bilan a été décevant pour l'apprentissage des enfants, car les embauchés du Pôle Emploi ne connaissaient pas le programme scolaire.
LA FCPE VOUS ALERTE
Des organisations comme la FCPE mobilisent les parents car nous ne pouvons pas continuer de constater cette impéritie et laisser se dégrader l’éducation de nos enfants. C'est pour cette raison que nous interpellons chaque parent pour qu’il se mobilise afin de défendre la qualité de l'enseignement et obtenir les moyens nécessaires d'apprentissage.
LE COLLEGE LES CREUSOTTES N'E DOIT PAS ETRE UNE GARDERIE
Chacun d'entre vous doit connaître la réalité dans le Collège « Les Ceusottes ». L'année dernière près de 800 heures de cours n'ont pas été effectuées. Pour les deux premiers trimestres de l'année scolaire, ce sont plus de 1200 heures de cours non rendues. Avec l'absence des professeurs de français au second trimestre, je pense que nous allons largement dépasser ce triste bilan. Une professeure de français malade n'a pas remplacée et aucune proposition ou solution venant de l’Académie n'a été proposée.
C'est l'intervention des élus du conseil d'administration qui aura permis de voir au bout de 8 semaines l’embauche d'une étudiante. L'année dernière, certains élèves en apprentissage d’allemand, ont regardé des films pendant les cours. Ils ont pu voir un film d'horreur : Amityville la maison du diable : quel programme !!!
Les professeurs débutants ne reçoivent plus la formation pratique d’une année de stage UIFM, cette année de formation ayant été supprimée. Ils sont nommés directement à leur fonction et c'est pendant l'année scolaire et au détriment des cours pour les collégiens qu'ils suivent une brève instruction de quelques jours de stage.
Lors de l'entrevue avec Monsieur Christian Jacob qui est député de la circonscription mais aussi président du groupe UMP à l'Assemblée National, Madame Chain Larcher, Monsieur José Dervin et un représentant de l'Inspection Académique, la délégation FCPE espérait obtenir une enseignante à temps complet pour récupérer une partie du programme de français. En fait c'est une jeune étudiante, qui assume a mi-temps le programme scolaire, mais elle ne peut pas effectuer les aides personnalisées, car elle passe actuellement ses concours.
Cette personne présente certainement des qualités, mais nous pensons qu'elle ne peut tout faire en préparant ses examens, et organiser les cours pour plusieurs niveaux et classes. Avec une telle pratique, on peut douter des promesses du Président de la République de diviser par 3 le taux d'échec scolaire.
UNE PAUPERISATION DANS LA VALLEE
Malheureusement, nous sommes obligés de constater qu'on est en train de sacrifier notre jeunesse. Alors que certains pays ont pris la décision de faire des efforts sur la formation, en France on supprime des heures de cours en primaire (samedi matin), on supprime les RASED (réseau d'aide aux élèves en difficulté), on supprime des classes dans les régions rurales.
Ceci se ressent au collège : le niveau est très bas et un certain nombre d'enfants sont en échec scolaire. Notre établissement est classé dans la catégorie C avec une population défavorisée constituée principalement de familles d'ouvriers ou de chômeurs.
Au lycée Samuel Beckett, le taux de réussite au bac n’est que de 56%. Comme l'indique Monsieur le Proviseur du lycée, les couches sociales défavorisées constituent 43% au lycée public, par contre dans les lycées privés comme Sainte Céline, elles ne se trouvent qu’à 12% et 6% pour le lycée de Meaux avec un très bon taux de réussite au bac.
Pour toutes ces raisons, il est important de donner des moyens à notre collège et aux écoles primaires. Il faut aider les enfants en difficulté en dédoublant certaines classes ou par des aides personnalisées. Malheureusement nous sommes bien obligés de constater que la DHG (Dotation Horaire Globale) est en diminution, les RASED et 16 000 postes d’enseignants sont supprimés pour la prochaine rentrée scolaire. A l’inverse de ce qui serait indispensable.
Si ce titre vous rappelle un sketch d'Anne Roumanoff, les faits que nous allons vous décrire ne sont pas des "conversations de Radio Bistrot". Il y a quelques mois en lisant un panneau administratif, nous découvrons que l'achat et l’aménagement des bureaux de Bellot (ancienne vannerie) serait de 800 000€ environ avec le détail suivant: Achat des locaux pour un montant de 300 000€, travaux et frais de notaire 428 000€. (photo ci dessous)
En fait, la réalité est tout autre, en lisant dans différents documents et publications , nous découvrons que le montant total des travaux était de 1 4717030€ soit une différence de + 49%. Il y a quelques semaines les travaux débutaient , nous nous sommes arrêtés et on pouvait constater qu'un panneau annonçait les travaux avec le montant total des travaux tel que indiqué ci-dessus.
Quelques jours après nous comptions prendre une photographie des lieux pour la mettre dans le journal, mais là notre surprise a été de constater que le prix total de ce bâtiment administratif avait été camouflé par un gros adhésif gris. (photo ci dessous).
Lors des vœux à Rebais, Madame Chain Larcher Présidente de l'intercommunalité déclarait que le siège de l'intercommunalité était à Bellot et qu'un contrat C.L.A.I.R* financera les projets, soit 100 € par habitant pendant 5 ans soit 1 600 000 €. On s'aperçoit que le prix annoncé de 800 000 € le résultat est le double, bref tout cela n'est pas très « clair » ! Cela reste très opaque, et pourquoi une telle dépense sans avertir les populations des villages. (document ci dessous) *(Contrat Local d’Aménagement Intercommunal Rural)
Il y a aussi des dépenses somptueuses dont le coût réel n'est jamais donné, comme par exemple la Ferme du domaine à Sablonnières. A plusieurs reprises, des rallonges budgétaires ont été ajoutées à cette réalisation comme par exemple l'installation d'un poste transformateur, etc. Concernant les subventions données par le Conseil Général elles apparaissent déduites du prix réel payé pour de ce bâtiment.
Certains élus nous affirment que ce sont des aides distribuées pour aider les petites communes. En réalité ces aides ou subventions sont des impôts payés par chaque contribuable de la commune. Très peu d'habitants de Sablonnières sont venus à cette inauguration.
On peut comprendre leur colère, surtout que dans cette même période les habitants raccordés au réseau collectif d'assainissement recevaient leur première taxe d'assainissement sur les M3 d'eau consommés. Ce jour là Trait d'Union avait organisé un rassemblement devant le bâtiment de la Ferme du Domaine.
Des habitants nous ont fait part des prix pratiqués pour la location. Selon la période la salle est louée 500 à 600 € pour les habitants de la commune et pour les extérieurs 650 à 750 €. Il faut y ajouter la location de matériel comme la vaisselle, etc... Pour les associations locales, ils ont le droit à une gratuité par an, à partir de la seconde initiative c'est 150 à 200 € selon la période.
Concernant la situation financière de la commune d'après le ministère des finances en 2007 l'endettement de la commune de Sablonnières était de 198 000 € soit 310 €, en 2008 il était de 513 000 € soit 805 € par habitant, en 2009 la dette a baissé très légèrement du au remboursement annuel, mais la dette sera à rembourser sur 42 au lieu des 21 ans de l'année précédente.
Pour 2010 l’endettement est de 627000 € (hausse de 21%) soit 908 € par habitant. Avec les travaux à venir comme le parc, l'assainissement, etc... il faut s'attendre à une augmentation des impôts. Pour éviter toute interprétation ou polémique, vous pouvez vérifier les chiffres du ministère des finances sur notre blog et ceci pour chaque commune.
Je pense à ces habitants qui nous interpelle pour nous montrer les trous dans la chaussée ou des défectuosités d'éclairage et de nous faire constater des réalisations qui ne sont pas nécessaire en nous disant: "Qui a pondu un tel projet?" en nous montrant le parking à coté de l'ancienne cidrerie à Bellot.
Nous sommes bien obligés de constater que le parking n'a jamais de véhicules qui y stationnent. Comme nous commente cet habitant: "On devrait leur décerner la palme ou le premier prix du gaspillage !"
Il y a des fois des gâchis qui sont scandaleux et invraisemblables comme la ligne de chemin de fer La Ferté Gaucher, Coulommiers. Tout a été refait comme le nivelage de la voie, le passage à niveau à coulommiers dont les travaux ont été de plus de 15 jours avec une déviation pour les véhicules automobiles et les camions.
Tous les passages à niveau de la ligne, les quais ont été refaits, mais aussi une belle peinture à la gare de la Ferté Gaucher, un beau parking avec emplacements spécifiques pour les cars, les taxis et les handicapés. Rien n'a été oublié ou négligé, y compris un bel éclairages des lieux.
Sauf qu'aujourd'hui, il n'y a plus de train. On peut être en colère quand on voit un tel gaspillage de l'argent publique. Vous pouvez réagir sur notre blog sur ce que vous pensez de ces dépenses.
Alors que certains bâtiments, gymnase du collège les Creusottes, routes, assainissement, etc..... auraient besoins de financement on constate du gaspillage ou de l'argent public mal utilisée.
Pour Trait d'Union nous pensons que chaque citoyen devrait contrôler et intervenir sur l'utilisation lors des budgets, cela éviterait certaines dépenses peu utiles et injustifiées. Ce sont nos impôts et c'est nous qui les payons!
Pour bien comprendre la situation actuelle sur les comptes des communes, il est important d'analyser, d'exposer et d'expliquer. Vous pouvez vérifier sur notre blog de Trait d'Union le bilan de chaque année de votre village et ceci sur 10 ans. Nous constatons une progression de l'endettement de chaque commune depuis 3 ou 4 ans. Mais pour comprendre cette situation notre association souhaite vous informer du mécanisme qui a rendu nos communes dépendantes des crédits bancaires. Tout commence par l'endettement de notre pays, avec des risques et les conséquences pour l'avenir.
Force est de constater que la France et par conséquence les régions, les départements ont de plus en plus de difficultés pour financer ou aider les collectivités locales. Ceci oblige les communes à emprunter auprès des banques.
Mais avant d'expliquer la situation actuelle, il est indispensable de faire un retour aux années antérieures pour comprendre le mécanisme de la dette de la France, mais aussi des Etats comme la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, etc..... En fait la France après 1945 avait nationalisé la Banque de France. Les grands emprunts étaient financés directement par la Banque de France. Notre Pays n'avait pas de dette publique.
Mais c'est le 3 Janvier 1973 que la loi a changé par l'article 25 très court bloquant toute possibilité d'avance du Trésor: " Le Trésor Public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France" .Cela signifie que l'article 25 de la loi 73-7 du 3 Janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l'Etat.
C'est à partir de là que l'Etat Français n'a plus le droit de battre monnaie condamné à se tourner vers les banques privées et à payer des intérêts; alors qu'avant cette loi, quand l'Etat empruntait de l'argent, il le faisait auprès de la Banque de France qui lui appartenait et lui prêtait sans intérêts.
La dette publique a progressé chaque année pour atteindre à la fin 1979 la somme de 239 Milliards €, elle atteignait à la fin 2008 la somme de 1327 milliards €! Ainsi entre 1980 et 2008 la dette a augmenté de 1088 milliards € et nous avons payé 1306 milliards € d'intérêts. 1327 moins 1306= 21 milliards €. Si nous étions restés à un emprunt auprès de Banque de France, la dette publique serait quasiment inexistante.
Malheureusement la loi du 3 janvier 1973 a rendu la situation différente Aujourd'hui l'économie de chaque pays ne s'arrange pas, elle s'aggrave et se dégrade rapidement car cette loi a été reprise dans les traités de Maastricht et de Lisbonne. C'est une véritable spirale infernale. Certains pays sont obligés d'emprunter auprès des banques pour rembourser les emprunts précédents. Les taux de remboursement sont donnés par des agences de notation qui leur attribuent des notes suivant leur situation financière. Pour certains qui ont vu leur note baisser, les taux d'intérêts pour emprunter de l'argent ont progressé. Ceci ressemble à des crédits revolving comme en Grèce qui avait une dette en 2009 de 127,8% de son Produit Intérieur Brut (PIB) et dont, malgré les sacrifices consentis en 2011et par décision du FMI et des commissaires européens, la dette s'est envolée à 152,6% (environ 350 Milliards €) et d'autres pays de la zone euro sont sur le même chemin.
Avec la crise de 2008, on a vu un effondrement financier des banques. Celles-ci avaient fait des placements financiers et toxiques sur des marchés à risque ce qui a provoqué une crise grave et sans précédent. Ce sont les Etats qui ont renfloué les banques, en Europe les 27 Etats ont mis en œuvre des mesures d'aides pour un montant de 957,52 milliards €; Certains pays comme l'Irlande ont accordé une aide pour 355,76 milliards € (subventions, prise de participation, prêts à taux réduits ou garanties publiques) Le Royaume-Uni pour 201,28 milliards €, l'Allemagne pour 180,94 milliards € suivent l'Espagne avec 99,13 milliards € la Belgique avec 46,80 milliards € et la France avec 42,90 milliards €. Nous avons vu certains pays nationaliser les pertes financières et privatiser les entreprises bénéficiaires, par exemple la Grece se voit contrainte de privatiser le Port du Pirée, la poste, les chemins de fer, etc.
En accordant de telles largesses aux banques peu scrupuleuses, les gouvernements et les chefs d'Etats ont ouvert la boîte de Pandore, désormais les banques savent qu'elles peuvent être renflouées par les Etats à tout moment et dans des périodes de crises provoquées par elles. Structurellement, la Banque Européenne ne subit aucun contrôle des pays membres de l'Union Européenne, c'est le seul exemple dans le monde. Aujourd'hui nous voyons la situation suivante où les banques privées qui empruntent au taux de 1 à 2 % auprès de la Banque Européenne prêtent ensuite aux Etats aux taux de 4% ou 5% voire 6 % ou plus, suivant leur notation.
Désormais, les marchés financiers font pression sur les Etats pour se plier à leur règle. Les chefs d'États et de gouvernement font allégeance lors des réunions de Bruxelles, ou du G8 et G20. Cette façon de se comporter, appelons cela: l'Esprit de Munich qui a envahi les têtes de nos dirigeants.
Nous Nous reprendrons la lettre de Winston Churchill à Richard Chamberlain et Edouard Daladier revenant du sommet de Munich en 1938 qui disait: "Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous aurez le déshonneur et vous aurez la guerre" Malheureusement l'histoire lui a donné raison. Nous avons des gouvernements qui vont dans différents sommets ( Bruxelles, G8, G20) pour soi disant sauver nos pays d'un effondrement de nos systèmes financiers...
Ils avaient le choix entre déclarer la guerre à la spéculation financière et la terrasser une fois pour toute et la soumission à la logique des marchés financiers. Ils ont choisi la soumission et on aura la guerre. Aujourd'hui ils n'ont rien réglé, ils ont juste acheté du temps !
Cette année la dette de la France va atteindre 1748 milliards €, pour éclairer chaque citoyen il convient de rétablir la vérité:
1.Il est important de rappeler que les dotations de fonctionnement des communes ont été établies à partir d'un partage de recettes de la TVA, avant que le gouvernement ne change la règle du jeu (pacte de stabilité financière)
2.Les collectivités locales sont les victimes d'un Etat qui puise dans les ressources des collectivités pour essayer de diminuer ses propres dettes.
Au bilan les collectivités locales auront moins de moyen, et moins de subventions, donc moins de service collectif. Il suffit de le constater avec la construction de la nouvelle gendarmerie de Rebais. Le montant de cette construction va couter 4,270681 millions €. La région va participer pour un montant de 1,041360 million €, les communes du canton 3,213305 millions € et l'Etat ne participera que pour 417 627 €. Or les gendarmes sont sous la tutelle du Ministère de l'Intérieur qui devrait normalement assurer les moyens de fonctionnement et d’habitation pour son personnel, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
Voilà pourquoi nous nous trouvons dans une situation d'abandon concernant l'assainissement ou tous autres travaux, chaque commune devant chercher des solutions financières pour réaliser les travaux. C'est aussi pour cette raison, que les hameaux sont délaissés, la population concernée devant se mettre aux normes avec un assainissement individuel coûteux. Le recours à l'emprunt dans chaque commune va créer de grandes disparités, avec un endettement important. On est en train de mettre en route cette machine infernale de l'endettement avec des banques qui vont se régaler. Ceci aura des graves conséquences pour le développement économique du pays et sur son avenir.
Notre association interpelle les élus: Mesdames et Messieurs ne faites pas le choix de la résignation ! mais, avec la population: Indignons-nous !